Les mises en chantier ont baissé de 19,2 % en 2012
Par ailleurs, la clientèle patrimoniale, qui n’est que marginalement impactée par le durcissement, en cours, des conditions d’octroi des prêts, pourrait profiter du trou d’air attendu pour se positionner à bon compte et restaurer au moins partiellement la demande. Cette tendance est déjà amorcée. La part des ménages touchant plus de 4 fois le SMIC dans la production de crédit est déjà passée de 34,3% en 2009 à 39,4% en 2012, selon l’Observatoire du financement des marchés résidentiels. Que faire, donc en 2013 ? En réalité, deux types d’investissements seront à privilégier cette année.
Ancien de qualité situé dans les centres d’agglomérations
Toutes les zones ne seront pas impactées pareillement par l’atterrissage annoncé dans l’ancien. Paris en tête, certaines profiteront d’un déséquilibre de marché propice à une relative stabilisation des prix. Par ailleurs, alors que la refiscalisation de l’immobilier et le plafonnement des niches limitent, a priori, l’intérêt de la pierre, certains montages non dérogatoires permettent encore de limiter son imposition : déficit foncier, nue-propriété… Enfin, il est toujours intéressant de diversifier son portefeuille, en 2013, avec les véhicules intermédiés de type SCPI (Société Civile de Placement Immobilier).À propos de l'auteur : Olivier Dacquin est directeur du développement commercial et de la communication de la banque Patrimoine & Immobilier.