Sans feu ni LIEU de Fred Vargas, lu par Paul Barge

05 mars 2013

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Louis Kerweiller travaille sur une traduction de Bismark et voit en première page qu'un deuxième meurtre a été commis dans Paris.

Clément un jeune homme avec un accordéon interroge les prostituées, il veut retrouver Marthe. Lorsqu'il retrouve celle-ci, qui est devenue bouquiniste sur les quais, il lui explique qu'on le recherche. En effet dans l'article qui parle du meurtre, il y a un avis de recherche sur un jeune homme qui aurait été vu non loin du domicile de chacune des victimes. Et ce jeune homme c'est Clément.

Marthe qui a été comme une mère pour lui lorsqu'il était enfant sait qu'il ne peut avoir commis ces meurtres. Elle décide alors d'aller voir Louis qui est un vieil ami. Lequel après exposé de l'affaire demande aux Evangélistes, les Vandoesler, tous professeurs d'histoires et un ancien policier habitant en colocation, de cacher Clément pendant qu'il ménera son enquête.

Mon avis : Une fois n'est pas coutume, ce n'est pas Adamsberg qui mène l'enquête mais les Evangélistes ne m'étaient pas inconnus puisqu'ils apparaissent dans Pars vite et reviens tard.

C'est avec une plume vive, souvent cocace et cultivée que Fred Vargas écrit. Paul Barge interprète très bien ce roman en mettant correctement le ton, en donnant à écouter leurs attitudes, leur réflexion sur l'affaire.

J'ai beaucoup aimé la façon dont Louis mène son enquête, il n'est plus policier mais il a du métier, il sait s'y prendre pour interroger les gens, pour recouper les indices, pour observer les scènes de crime. Les autres personnages, en particulier ceux de Clément et de Marc, sont essentiels dans l'histoire pour lui donner tout son côté savoureux. L'intrigue policière est donc bien menée avec du suspens : je n'avais qu'une envie, pouvoir finir cette histoire pour découvrir qui est le coupable.

J'ai beau me creuser les méninges je ne vois pas trop le rapport entre l'histoire et le titre...