Les intervenants en prévention du suicide ont rencontré les médias pour leur expliquer l’impact d’une telle couverture sur le public. À chaque fois qu’un suicide fait une telle couverture, le nombre de suicide augmentait dans les semaines qui suivaient.
Non pas que nous devons faire un sujet tabou du suicide, mais on ne peut pas en parler n’importe comment. Aujourd’hui, les médias ont compris et le traitement médiatique d’un suicide est plus organisé, structuré et sécuritaire pour la population.
Suicide et réseaux sociaux
Les nouvelles technologies amènent cependant un nouveau questionnement. Avec tous les téléphones capables de prendre des photos, avec l’accès facile avec Youtube et Facebook pour mettre en ligne toutes sortes de photos, est-ce que nous risquons qu’un suicide soit pris en photo et mis en ligne par un simple citoyen?
Nous avons mis de la pression sur les médias pour les sensibiliser à cette problématique. Maintenant que tous les citoyens sont des médias potentiels, il faudra nous assurer que nous soyons capable de sensibliser les réseaux sociaux à pouvoir agir rapidement si de telles photos se retrouvaient en ligne.
La question qui tue
Est-ce que nous sommes capables de parler aux réseaux sociaux tels que Facebook, Youtube, Tumblr et compagnie pour les sensibiliser à la problématique? Qui en a le pouvoir et est-ce qu’il y a un intérêt et une motivation pour se faire?
Ressources sur le suicide:
- Pour le Québec: 1-866-APPELLE (277-3553). Site Internet. Les CLSC peuvent aussi vous aider.
- La France: Infosuicide 01 45 39 40 00. SOS Suicide: 0 825 120 364 SOS Amitié: 0 820 066 056
- La Belgique: Centre de prévention du suicide 0800 32 123.
- La Suisse:Stop Suicide
- Portugal: (+351) 225 50 60 70