Ma vie est un jeu virtuel !

Dans mon univers léthargique j’ai découvert le monde merveilleux des jeux vidéo… en empruntant le « second sight » P.C. de S*, je n’imaginais pas que je deviendrais presque « accroc ». Avec peine et jubilation j’ai franchi en deux jours 5 niveaux mais je bloque sur le suivant et ça me gave. L’ironie veut que quand tu es coincé à un niveau tu dois à chaque fois le recommencer depuis le début et c’est là que l’addiction commence. Partagée entre l’écœurement de la redondance et l’insatiable envie de finir le level, le jeu vire à l’acharnement qui conduira « peut-être » à la victoire ! Si je ne suis pas tombée dedans plus jeune, je me demande comment cela pourrait être le cas maintenant, mais la horde de garde qui m’assaille lors de ma fuite à mi-parcours du niveau me donne trop de fil à retordre…
le moment d’arrêter ? Non, ma cyber fierté en prend un coup…
Je m’acharne à trouver la faille, les solutions du web n’en dise pas long sur la technique d’attaque et la fin est toujours la même : j’échoue ! Une question se soulève, sur cette addiction révélée par de nombreux quotidiens qui frôle à une époque une polémique évidente. Dépendance ? Crise d’épilepsie ? Insomnie ? Le jeu vidéo reste une énigme pour moi et pourtant je me risque à entrer dans le vif du sujet pour satisfaire mon appétit de victoire ou ma connerie profonde ?
Peut-être que votre avis sur la question ou votre témoignage personnel m’apporterait d’avantage d’élément sur le sujet…
J’ai l’intime conviction que tant que je n’attendrai pas que Lara Croft vienne frapper à ma porte pour me donner un orgasme virtuel, je serais sauvée !