OUI les dépenses de l'Etat apportent des externalités positives pour l'économie ; ce terme désigne pour les économistes une contribution positive à la croissance.
MAIS aujourd'hui le niveau des dépenses de l'Etat est tel, que la dépense marginale de l'Etat est sans effet positif voire pire. La dépense marginale est ici en d'autres termes l'augmentation à la marge des dépenses de l'Etat et de sa pression fiscale.
N'OUBLIONS JAMAIS que ce sont les entreprises qui produisent les emplois. En cette période de crise, il n'y a pas d'alternative à libérer les forces productives des entreprises et leur capacité à entreprendre. Cette libération prend appui sur un financement amélioré, un développement des marges, un allégement des complexités administratives et une fluidité du marché du travail.
En refusant ces évidences, la politique de rigueur de Sir Hollande, digne l'idéologie aristo-énarchienne, consiste à une politique bêtement comptable de réduction des déficits. Du Juppé 95-97 en pire, autre énarque.
Le résultat est là. 2012 s'effondre. 2013 sera très mauvais. Quid de 2014 ? La réponse est déjà là. Comment imaginer qu'une mauvaise année 2013, dans la situation structurelle où nous sommes, n'aurait pas un impact fortement négatif sur 2014. Pas de croissance c'est plus de chômeurs, plus de déficit, moins de cotisations sociales, moins de rentrées fiscales. Les entreprises et ménages appauvris seront à nouveau matraqués par la fiscalité hollandienne.
On doit craindre que 2013 et 2014 soient très mauvaises. Nous pourrons dire merci à la majorité de gauche pour son chômage de masse. La dégringolade a repris dans les sondages.
cajj