Une pièce de Stephen TemperleyTexte français de Stéphane LaporteMise en scène par Agnès BouryDécor de Claude PletCostumes d’Eymeric FrançoisLumière de Laurent BéalAvec Agnès Bove (Florence Foster Jenkins) et Grégori Baquet (Cosmé Mac Moon)
L’histoire : New York, 1964. Au piano d’un club de jazz en vogue, Cosme Mac Moon, pris de nostalgie, évoque les douze années de sa singulière collaboration avec la cantatrice Florence Foster Jenkins.Riche héritière américaine dans les années 30, Florence Foster Jenkins se pique d’art lyrique, s’improvise soprano colorature et inflige aux plus fameux airs un traitement redoutable par sa fausseté et ses fantaisies rythmiques. Elle devient pourtant incroyablement populaire au fil de récitals et d’enregistrements improbables.De leur rencontre au dernier concert à Carnegie Hall, Colorature, Mrs Jenkins et son pianistenous invite à partager le destin à la fois hilarant et bouleversant de deux personnages hors du commun.
Mon avis : Et dire que cette histoire a réellement existé ! Cela en dit long sur le pouvoir de l’argent et sur les mœurs de nos contemporains…Florence Foster Jenkins possède un talent de chanteuse lyrique inversement proportionnel à l’étendue de sa fortune. Mais l’un va permettre à l’autre d’exister. Elle a déjà dépassé la quarantaine lorsque le décès de son richissime père la met à l’abri de tout besoin. Certains nantis s’offrent une danseuse, elle, elle va s’offrir une chanteuse : elle-même. Elle s’autoproclame carrément « soprano colorature ». Et comme elle en a les moyens, elle commence à se produire régulièrement, à ses Ritz et périls, dans un palace newyorkais.