Je l’ai vue partir de bon matin
Le soleil enfoui dans son sac
Un léger rai dépassait, malin
J’ai tenté d’attraper l’astre
Me voici donc en plein brouillard
Elle reviendra à la nuit me narguer
Bronzée d’une belle escapade
De mon teint blafard, se moquer
Pour la chaleur, il est trop tard !
Ah, la coquine qui complice
Avec les planètes me regarde
Scrutant ma peine avec délice
Je l’aurai un jour, je l’aurai…
J’éteindrai la lune à son retour
Son soleil caressera les volets
Elle sera gourde avec sa bourde.