« L’économie de connexion crée de l’abondance. Mais il n’y aura plus d’emploi au sens où on l’entend aujourd’hui : ce type d’emploi est destiné à mourir. Par contre, il y a de plus en plus d’opportunités pour les meneurs de tribus. » Et ça, c’est grâce à Internet : cette machine à connexion, à marketing, à effet d’annonce, qui permet à tout le monde de créer. »
« Je ne peux même pas vraiment vous dire à quel point tout ça est révolutionnaire, car les gens vont toujours plus loin dans le révolutionnaire », dit-il. « L’idée qu’il puisse y avoir un jour une franchise sans concédant n’est même pas si loin – deux ans, pas plus. L’idée que si vous ne pouvez pas passer à la télévision, vous créerez votre propre émission et vous la diffuserez est déjà devenue réalité. Quel que soit votre secteur, il n’est plus question de bluffer. Vous ne pouvez plus vous cacher derrière des obstacles parce qu »ils sont faciles à surmonter si vous le voulez vraiment. »
« En 1918, la seule chose que l’on voulait entendre était : ‘Il vous faut une chaîne de montage. Vous devez produire en masse.’ En 1950, c’était ‘achetez plus de publicité.’ Aujourd’hui, la seule chose que l’on a besoin d’entendre c’est ‘Soyez plus généreux. Faites de votre travail une œuvre d’art pour que l’on ait confiance en vous.’ Si vous essayez d’optimiser ces choses-là, le reste suivra ».
Corie Brown, l’auteur de l’article a demandé à Seth Godin de lui parler de compétences, de talent et de connections. « Si je parlais à des tailleurs de diamants ou des chirurgiens cardiaques, alors on pourrait dire que je n’accorde d’importance qu’aux compétences » me répond-t-il. « Mais presque tous ceux qui se font une place dans l’économie d’aujourd’hui n’ont pas les compétences que donnent un diplôme. Ici il s’agit de capacités à connecter avec les gens, à voir le monde tel qu’il est, à imaginer un futur différent que l’on voudrait créer. Ce sont des compétences humaines essentielles, pas quelque chose que l’on apprend à Harvard. »