Quatrième de couverture : 5 kilos pris à la mort de son père, 10 à la suite de sa fausse-couche… En raison de son obésité, Marie se complaît jour après jour dans une solitude mortifère. Consumée par un quotidien qui se résume à des allers-retours entre son lit et le frigidaire, Marie, ne vit que pour et par Jimmy, son mari. Or, un soir, à la veille de ses noces d’argent, celui-ci ne regagne pas leur maison en Ontario.
Résolue à retrouver Jimmy, Marie délaisse sa vie sans remous et s’envole pour Los Angeles. Au fil de rencontres insolites, avec un immigrant mexicain, puis des triplés dont elle prendra soin comme s’ils étaient ses propres enfants, Marie apprend à s’ouvrir aux autres et à se libérer de ses peurs.
Son périple sous le soleil de Californie devient contre toute attente un voyage initiatique où la personne recherchée n’est peut-être qu’elle-même…
L’auteur des Filles, reconnue pour l’humanité de ses portraits d’êtres insolites, merveilleusement attachants, montre avec humour et délicatesse que les miracles existent et qu’ils ne sont pas toujours là où on les imagine.
Je vais bien avouer, j’ai eu énormément de mal à me plonger dans ce roman… Le personnage principal est en effet au premier abord larmoyant et particulièrement peu intéressant… Mais au fur et à mesure, il gagne en profondeur, en humanité. J’avoue avoir réagi comme le personnage : j’ai appris à l’aimer en tournant les pages de ce roman…
L’histoire pourrait sembler au premier abord un thème classique mais il n’est pas traité comme tel. Ce roman n’est en rien larmoyant. Il est un peu pleins de bonnes intentions parfois et on sent bien une touche américaine, mais il m’a fait passer un bon moment et j’ai bien aimé ce coté touchant et tendre. J’ai aimé suivre l’évolution de cette grosse femme qui apprend au fil de son voyage et de ses rencontres à s’ouvrir aux autres et à s’aimer.
En gros, on est pas sur un coup de coeur mais j’ai vraiment passé un bon moment !