Critiques Séries : The Good Wife. Saison 4. Episode 15.

Publié le 04 mars 2013 par Delromainzika @cabreakingnews

The Good Wife // Saison 4. Episode 15. Going for the Gold.


Ce qu'il y a de génial avec The Good Wife c'est que c'est une série qui évolue constamment. Elle ne se prend pas la tête avec la manière de faire, elle prend ses personnages à bras le corps et elle les mets en situation, quitte même à les déstabiliser ou les mettre en péril. C'est ce qu'il est arrivé à Eli Gold. Depuis plusieurs épisodes nous préparons son procès. Un moment que j'attendais avec une grande impatience, surtout pour voir le face à face entre Carrie Preston et Kyle MacLachlan dans un tribunal. Et cela donne ce que cet épisode délivre c'est à dire quelque chose de brillant. Le face à face des deux avocats, alors que d'un côté l'homme, du Département de la Justice, est raide dingue de la femme, avocate perspicace aux pensées toujours justes et salvatrices. Je ne m'attendais pas vraiment à ce que l'épisode évolue de cette façon, car j'ai vraiment cru que The Good Wife voulait mettre Eli Gold sur un pied d'estale mais cela fonctionne à merveille. Je ne pouvais pas rêver mieux. Ca, c'est certain. Du coup, 'Going for the Gold" était encore meilleur que l'on ne pourrait le penser.
Cela ne s'arrête bien évidemment pas là, les divers jeux qu'ils vont jouer apporter aussi une dose nécessaire et facile d'humour. Il ne faut jamais négliger l'humour dans les séries judiciaires, surtout quand le tout est entrecoupé par des termes barbares que l'on ne comprend pas nécessairement (à moins d'avoir fait des études de droit, ce qui n'est pas mon cas, ou à moins d'avoir vu des dizaines de centaines d'épisodes de séries judiciaires ce qui est mon cas). Je comprends la plupart des choses qui sont dites dans les séries judiciaires et je dois avouer que cela aide, surtout quand l'on nous parle de "subpoena" par exemple comme dans le cas de cet épisode. Le petit jeu est adorable, et Carrie Preston toujours aussi brillante. Je trouve qu'il est toujours intéressant de voir des nouvelles têtes aussi fortes dans The Good Wife. C'est important finalement car sans cela, on reste avec les mêmes personnages encore et encore en face de nous. Cela me rappelle The Whole Truth qui parlait du côté de la défense et du côté de l'accusation, on avait toujours les mêmes personnages et c'était dommage.
Par ailleurs, le procès d'Eli Gold va bien évidemment se terminer très bien pour lui, surtout quand Jackie va devoir avouer qu'elle n'a plus vraiment toute sa tête depuis qu'elle a fait son attaque l'an dernier. Pauvre Jackie Florick. De son côté, Alicia doit asseoir son autorité en tant que nouvelle partenaire de la firme. Elle doit montrer qu'elle sait manager une équipe au risque de perdre complètement toute influence et finalement de se faire détester par ses collègues. Je ne sais pas comment Ari va réagir alors qu'Alicia ne semble plus pouvoir être l'amie et le bras droit dont il ava   it besoin. J'aurais tellement aimé les voir tous les deux créer leur firme d'un côté, cela aurait été tellement fun, et libre. Mais l'on sait que Lockhart / Gardner est beaucoup trop important pour The Good Wife. Alicia se dévoile donc encore une fois dans la série, et j'aime bien ces petits gestes, ces attentions pas toujours bienveillantes. Pendant ce temps, Peter prépare son débat avec la vilaine Maddie. J'ai trouvé ce moment plutôt amusant et bien fichu. Bien que Maddie n'ait pas l'importance que j'aurais pu croire qu'elle aurait, c'était tout de même sympathique.
Quand j'y repense, je trouve toujours aussi vilain de nous avoir fait croire que Matthew Perry aurait le temps (en dehors de sa médiocre comédie sur NBC, Go On) de faire de nouvelles apparitions cette année dans The Good Wife. Il est apparu une fois dans une vidéo dans mes souvenirs, autant dire presque jamais. Finalement, je retrouve malgré tout le The Good Wife que j'aime et que j'aimerais toujours. Un solide épisode avec ses moments drôles, funs et parfois même étranges (Jason et sa fixation sur Elsbeth par exemple).
Note : 8/10. En bref, encore du bon The Good Wife.