Selon Reuters qui cite des sources « au courant de l’affaire » la commission européenne voudrait infliger une amende particulièrement importante à Microsoft d’ici la fin du mois de mars. Elle le ferait une nouvelle fois sur la base de pratiques anticoncurrentielles et d’un non-respect de ses engagements.
L’histoire remonte à juillet 2012. L’Union européenne ouvre alors une enquête, car elle soupçonne Redmond de ne pas laisser aux 28 millions d’utilisateurs de Windows 7 SP1 de choix quant à leur navigateur internet. Le géant admet alors qu’un problème technique empêche d’afficher BrowserChoice.eu qui permet de faire sélectionner son navigateur.
Or, ce « problème technique » est contraire aux demandes de la commission. En théorie, l’amende infligée peut atteindre 10% du chiffre d’affaires réalisé pendant l’année de l’infraction. Cela représente 6,9 milliards de dollars pour l’année 2011, date de sortie de Windows 7 SP1.
En pratique l’amende ne sera sans doute pas aussi élevée, à moins que l’Union décide d’en faire un exemple.