Vous avez probablement déjà fait l'expérience : vous vous levez tard un dimanche matin, et vous passez les premières minutes de votre journée dans la lumière artificielle de votre salle à manger ou de votre cuisine. Au bout de quelques minutes, vous ouvrez les volets et vous êtes ébloui par la luminosité du dehors, le soleil étant déjà bien levé à cette heure.
Cette simple expérience nous fait prendre conscience de l'extraordinaire source lumineuse qu'est le soleil. Rendez vous compte : nous sommes à 150 millions de kms de lui et la lumière qui nous parvient (qui n'est qu'une infime partie de la lumière qu'il émet) représente un nombre phénoménal de watts. Imaginez seulement la quantité d'ampoules électriques domestiques qu'il faudrait allumer pour obtenir le même éclairage que ce que l'on appelle simplement "la lumière du jour".
La quantité de photons (ces corpuscules de lumière) qui quitte le soleil à chaque seconde n'est même pas imaginable. Si l'on pouvait s'approcher du soleil sans subir les effets de la chaleur (c'est impossible mais c'est une hypothèse d'école), en étant juste exposé à l'extraordinaire lumière qui en sort, que ce passerait il ? Serions nous simplement beaucoup éclairé ou serions nous désintégré ? Etre désintégré par de la lumière, chose immatérielle s'il en est, en voilà une idée saugrenue.
Pourtant le soleil crée beaucoup de cancers sur terre. Et le phénomène est bien connu : les rayons ultra-violets, qui sont les plus énergétiques, le sont assez pour casser les brins d'ADN au coeur de nos cellules. Si les rayons ultra-violets sont assez puissants pour briser les brins d'ADN à 150 millions de kms de distance, qu'en serait il si un humain était exposé à la lumière intense du soleil en étant tout près ? Il serait purement et simplement désintégré par de la lumière ...
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