Faut-il perdre un oeil pour enfin s’enthousiasmer des beautés de ce monde,
Evaluer les facultés essentielles de ce sens,
Et retenir les messages du vrai en toute chose,
En cet autre regard une richesse spirituelle,
En cet autre corps la fine esthétique,
S’emplir d’un intense plaisir dès les premières couleurs printanières retrouvées,
S’évader sur des flots célestes,
Savourer le moindre coucher ou lever de l’astre solaire,
Oui prendre le temps sur les merveilles de l’existence,
D’ouvrir nos deux fenêtres oculaires,
Et nous offrir le providentiel instant de bonheur.