Le voici enfin, ce best-seller qui a fait tant de bruit. Je n’aime déjà pas tellement les romans policiers, mais celui-là a failli me tomber des mains plusieurs fois. Bon dieu que c’est lent! Rien de rien ne se passe pour faire avancer l’histoire pendant au bas moi la moitié de l’histoire. Si le personnage de Lisbeth, sa capacité à retrouver n’importe quelle information même la plus confidentielle, son caractère étonnamment placide, son aspect dérangeant, bref: tout ce qui fait d’elle un personnage très atypique m’a bien plu. Mais sortie de là… On commence avec une très longue introduction sur l’affaire qui a coûté sa place à Mikael et là, on me perds, les subtilités financières et économiques n’étant pas du tout ma tasse de thé. Les digressions, les explications sont légions, beaucoup plus que l’action ou la réflexion sur l’énigme Harriet qui ne commence à se dérouler qu’au bout de quelques centaines de pages. C’est dommage, car justement, dès que Mikael se met à décortiquer les photos et dès que Lisbeth Salander le rejoint, les choses vont vite et la manière dont ils recoupent les événements est assez bluffante. Mais concrètement, il ne se passe rien dans ce roman mis à part lorsque Mikael révèle réellement les secrets de la famille et qu’ils sont bien décidés à le faire taire. Ca ne me suffira pas: je zappe les tomes suivants et les films aussi!
La note de Mélu:
Ce fut vraiment trop dur d’arriver à la fin.
Titre original: Män som hatar kvinnor (traduit du suédois)
Un mot sur l’auteur: Stieg Larsson (1954-2004) est un auteur suédois. Sa mort soudaine d’une crise cardiaque, peu avant la parution de ses romans, a sans doute joué sur leur aura.
catégorie “sentiment”