TUB commence de manière classique sur un lit. Un couple dont l’un des deux dort paisiblement et l’autre non… car il a envie de faire l’amour. On comprends donc que le jeune homme (parce que c’est évidemment lui qui ne dort pas) à pour habitude d’aller se masturber tout les soirs dans la baignoire. Et comme chacun de nos actes à une conséquence, un beau jour, la baignoire donne naissance à un bébé, moche évidemment. TUB est dérangeant, dégoutant et très bien réalisé, donc pas étonnant qu’il ai été primé au festival de Sundance.
Entre le dégout, le rire et même la tendresse, Bobby Miller nous accroche et étire la tension tout au long du film, comme ce long cordon ombilical éjaculatoire qui sort de la baignoire.