Décidément, l’univers de la New-yorkaise reste étrange. Et s’il y a une chose dont je suis sûr, c’est qu’elle ne se fera pas beaucoup de nouveaux adeptes grâce à « Sunlight on the faded ». Autant son album Quarantine, également sorti l’an passé, demeure assurément l’une des meilleures productions électro de cette première moitié de décennie, autant ce titre sorti en digital et en vinyle laissera de marbre presque tout le monde.
Oui, presque. En effet, ceux qui la connaissent déjà ou iront poser une oreille sur ses œuvres précédentes retrouveront tout de même cette voix et ce chant si particuliers. La musique elle-même ne dépareille pas radicalement de son album. Cependant, « Sunlight on the faded » ne s’intégrerait pas du tout à l’ensemble de Quarantine. Parce qu’il est trop lumineux en comparaison avec les ambiances plus obscures de son album, même s’il ne devient jamais entraînant pour autant. Bien sûr, ce n’est toujours pas avec Laurel Halo que l’on aura envie de danser, car ce n’est pas ce qu’elle cherche.
En tout cas, sa deuxième sortie chez Hyperdub possède un visuel de toute beauté qui m’a valu à lui seul de vouloir vous parler une seconde fois de cette artiste dont on n’a pas fini d’entendre parler en bien. Vraiment, quel beau vinyle !