Avant un WE et une semaine chargée en dégustation, je publie les dernières bouteilles dégustées.
Pour commencer une expérience intéressante suite à un échange sur LPV à propos de ma perception des gôuts et arômes en bouche. Le principe est donc de déguster un vin sans passer par la case Nez. Donc on ouvre, on aère et hop directement, on grume en bouche. La victime de cette expérience de dégustation précoce :
Je confirme les remarques que sans avoir humer le vin, la finesse et la complexité sont beaucoup moins présentes. En fait, non pas qu'elle ne soit pas présente, mais la phase de concentration sur les arômes du nez permettent d'être plus sensible, plus "prêt" pour la phase d'analyse de la bouche qui est aromatiquement plus difficile.
Le même vin de manière plus classique : Un nez de fruit rouge mûr, acidulé, puis prune, figue confite pointe lactée, fond cacao. La bouche est corpulente, large, tanins un peu secs, fruit rouge acidulé, figue confite, note épice souk, fond cacao. La finale est ronde, empreinte tanique assechante, fruit confit, ça chauffe un peu, cacao, épice. TB 88 (15,5).
Amicalement, Matthieu