Il paraîtrait...

samedi 2 mars 2013

- qu’une équipe de chercheurs du célèbre MIT a mis au point un algorithme qui permet de détecter ce qui est de prime abord invisible à l'œil nu dans une vidéo. Génial ! Félicitations, messieurs dames, déjà que ce qui est visible n’est pas forcément réjouissant, il va falloir désormais assumer de voir ou qu’on voit ce qui n’était pas visible. Ils voudraient sans doute qu’on les remercie ? Exemple, une séquence de 30 secondes montre un nouveau-né dormant paisiblement dans son berceau, la respiration lente et silencieuse, et, une fois l'algorithme appliqué, on aperçoit sur la vidéo que le visage du bébé s'éclaircit à chaque battement de cœur. Bon d’accord, j’ai parlé un petit vite. Là, c’est mignon, je ne peux pas dire le contraire. Mais y’a triche, ils m’ont pris par les sentiments ! À l'origine, le programme devait servir à surveiller et ausculter les nouveau-nés sans nécessiter de contact physique. Bon, ok, j’ai compris, l’ironie était non avenue. Mais les scientifiques ont vite pris conscience que leur invention pouvait dépasser le cadre de la médecine. Ah ! Là, il va y avoir à dire, et il va y avoir applications et utilisations déconnantes, je le savais ! Ils ont imaginé utiliser leur invention dans les situations de secours d’urgence ou encore renforcer la sécurité dans les secteurs de l’industrie ou du BTP. Bon, tout ça pour gâcher mon envie de cynisme. Mais, moi, je dis, filmons-nous avec ça, nous apparaîtrons encore plus laids, et comme personne n’aime se voir à l’écran, plus personne ne visionnera ses propres vidéos. Et au final, on s’approche de la disparition totale des caméras. Et oui ! L’apocalypse nous pend au nez et personne ne se mouche, ça me révolte !

- que les chercheurs de l'Institut fédéral de technologies de Zurich ont procédé à l’autopsie numérique d’un réseau social, né en 2002, et mort des suites d’une baisse tragique du nombre de ses abonnés. Habillez-vous de noir, on va examiner leurs conclusions. Malgré un pic de 100 millions d’abonnés en 2009, il nous a quittés. Des problèmes techniques et un changement de design survenus dans les mois précédant son écroulement auraient fait baisser drastiquement le rapport coût/bénéfice du réseau, les abonnés voyant leur nombre d’amis diminuer quittant l’endroit engendrant par là une diminution du nombre d’amis chez leurs anciens amis si bien que le château de cartes s’est écroulé par effet boules de neige, ou façon bowling et quilles qui se renversent, ou bateau qui sombre avec pince-moi et pince-me dans le navire ! Friendster s’en allé, et, bien que je fus né à l’époque, je ne le connaissais pas. Peut-on faire le deuil d’un inconnu ? Doit-on suivre toutes les cérémonies mortuaires ? Nos jours de 24 heures sont-ils assez longs pour faire des minutes de silence pour tous les décès mondiaux ? Certains personnes sont-elles déjà mortes en se saoulant de questions jusqu’à en étouffer ? Vais-je mourir dans d’atroces souffrances en accumulant les interrogations inutiles ? L’apocalypse nous pend au nez et personne ne se mouche, ça me révolte !

- que des dizaines d’études ont essayé de rapporter certaines corrélations entre la taille du pénis et diverses mesures corporelles. Il y a de ces informations cachées qu’on voudrait connaître en un regard, au premier coup d’œil, bien entendu en fonction des circonstances conversationnelles, comme le salaire d’un interlocuteur, son passé judiciaire, son comportement au réveil, son équipe de foot préférée et mille choses plus passionnantes encore. On a donc tenté de trouver un rapport taille/taille entre le pied et le pénis. Les vendeurs de chaussures seraient devenus de précieux informateurs, ou les porteurs de 47 parfois de fieffés menteurs. La taille du pénis a été corrélée à celle de l’index, puis du nez, des mains, et des turcs avaient trouvé un rapport complexe avec la taille, le poids, l’indice de masse corporelle et le format pénien. Puis une récente étude a montré qu’aucune étude ne pouvait être considérée comme juste. Conclusion paillarde, pour connaître la taille de la queue, il faut mesurer la bite ! Bien évidemment, je cite ici les propos exacts des chercheurs ! Autre conclusion : préoccupons-nous de sujets plus vitaux, car, l’apocalypse nous pend au nez et personne ne se mouche, ça me révolte !