Magazine

escapade chez les Johnnies

Publié le 01 mars 2013 par Anh2

phare-ile-de-batzphare-Batz-panneau

Sur un coup de penn-sardin (un coup de tête...de pilchard), avons fait route plein Nord, direction l'embarcadère de Roscoff pour l'île de Batz. Le phare de l'île de Batz s'offrira à la visite une autre fois, probablement à l'arrivée des beaux jours. 

phare-ile-de-batz2

phare-en-platre

Echoué sur la grève, Brioc la réplique du coracle (ou curragh) avec lequel le moine Brieg/Brioc/Brieuc originaire du Pays de Galles débarqua en Bretagne vers 580 pour devenir premier évêque de la ville de St-Brieuc et l'un des sept saints fondateur de l'Armorique. Pas moins de "80 peaux de vaches spécialement tannées par un artisan furent nécessaires" pour la reconstitution de l'embarcation mise à l'eau en 1999.

Brioc-St-Brieuc-1999-Ile-de-Batz-02-2013

Bateaux communs à bien des épopées maritimes de moines celtiques, ces canots de cuir non pontés naviguaient dans toute l’Europe et jusqu’au large de Terre-Neuve et vont, entre le IVème et le VIIIème siècle, accomplir ce qui peut être considéré comme l’une des plus fantastiques épopées de l’histoire maritime. 
D'une taille comprise généralement entre 9 à 12 m, ils étaient munis de deux mats à voiles rectangulaires et de rames. 
Léger, très manœuvrant à l’aviron, possédant un très faible tirant d’eau et pouvant être réparé facilement et rapidement, le curragh était le bateau de cabotage et d’exploration idéal dans ces mers caractérielles où il est d’ailleurs toujours utilisé, sous une forme réduite: cwrwgl (origine du nom) au pays de Galles et curragh en Irlande. Ce canot est le dernier représentant de l’un des plus vieux types de bateau au monde.
Sa légèreté permettait également de le porter, en particuliers pour franchir un cap plutôt que d'affronter la haute mer : les toponymes "Tarbert", "Talbot", attestés en Grande Bretagne, se rapportent à cette pratique et nous renvoient au nom du sillon de "Talbert". (extrait du site les Amis de la chapelle de St Gonéry à Plougrescant)

brioc-etrave-ile-de-batz

ph le telegramme-sculpteur françois Breton

(photo Le Télégramme 30 septembre 2012: le sculpteur François Breton transporte ses saints de pierre du port du Koréjou à l'aber Ildut à bord de Brioc)

Saint-Efflam-07-1998

autre reconstitution le Saint Efflam en juillet 1998 ici à Concarneau.

"448 dans la vie de saint Efflam, on parle de «navigium de corio», qu'utilisa aussi sainte Enora, son épouse, le corrio étant une sorte de curragh. Efflam était fils d'un roi irlandais. Né en 448, il fit vœu de chasteté. Il alla en Bretagne et débarque à Plestin, dans le Trégor. Il mourut en 512." Source : marc Patay Lejean


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Anh2 7530 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte