Jamie Travis a 34 ans, il vit à Vancouver depuis 25 ans et il aime terminer sa bio en disant qu’il est juif du côté de son père. Pour le résumer en un mot, ce jeune homme est une possibilité d’avenir pour le cinéma indépendant. Explications.
En 2003 il se fait remarquer avec son premier film “Why the Anderson Children Didn’t Come to Dinner”. Portrait surréaliste et jubilatoire de trois frères et sœurs obligés d’endurer les délires culinaires de leur mère. Le film est déstabilisant de maitrise, forcement ils raflent énormément de prix en festival.
Deux ans plus tard, il revient avec « Patterns » une série de trois films complètement déjantés que nous vous avons présentés ici. Encore une fois il rafle un maximum de prix. Et puis un an plus tard, le choc, il offre au public son film le plus abouti : « The Saddest Boy in the World ». Nous l’avons déjà couvert d’éloge, nul besoin de recommencer.
Avant son premier long métrage l’année dernière « For a Good Time, Call… » il avait signé son dernier court, toujours aussi remarquable : « The Armoire ». Au lieu de vous le pitcher, on vous laisse ici le temps de le regarder en paix.