Il ne manquait plus que cela, les scandales alimentaires éclosent de partout et jonchent nos tables à l’heure du déjeuner. Bon appétit !
Après le cheval dans les lasagnes de bœuf, c’est le poisson qui roule le consommateur dans la farine. Les étiquettes ne correspondraient pas aux produits vendus, du moins en serait-il ainsi pour un poisson sur trois aux Etats-Unis. Enfin – en tout cas à cette heure – cerise sur le gâteau frelaté, la Budweiser serait coupée à l’eau ! Si même la binoche est aussi touchée par la fraude, que va-t-il nous rester ?
Si ça se trouve, demain nous apprendrons que les yaourts Mamie Nova en contiennent. De la mamie trépassée. Et vous n’aurez que vos yeux pour pleurer, car le fournisseur aura beau jeu pour sa défense, en déclarant qu’il n’y a pas d’arnaque puisque c’est écrit en gros sur l’emballage !
Laissons tomber les conseils sur l’alimentation saine, abandonnons les recommandations diététiques, à bas les diktats et slogans « cinq portions de légumes par jour ». De toute façon le consommateur est baisé quand le fabricant le décide.
Bouffons de la merde sciemment ! Hamburgers bien gras, sodas sucrés, gâteaux industriels et autres merveilles dont les rayons des supermarchés sont envahis. Ainsi libéré de toutes contraintes morales ou soi-disant diététiques, le consommateur redevient maître de ses choix. Mais quitte à en crever, il le fait en toute conscience, dans un pied de nez magistral aux escrocs de la malbouffe.