Musique et revenus

Publié le 01 mars 2013 par Jeanne Walton

Qui n’a jamais acheté un t-shirt ou une affiche à la sortie d’un concert ? Le merchandising permet en effet de recréer une attractivité, une attente autour des artistes. En mettant en vente des produits uniques ou limités, on suscite l’envie des fans et renforce leur implication.

Le licensing permet également de créer de nouvelles sources de revenus mais il doit être judicieux. Une mauvaise association, qui n’est pas cohérente avec l’environnement et le public de l’artiste, peut nuire fortement à sa réputation et brouiller les pistes de son image. Ces associations doivent être le fruit d’une mûre réflexion entre l’artiste, son label et son manager. Lorsqu’elles sont réussies, elles offrent cependant de nombreuses possibilités de développement. C’est le cas par exemple d’Alice Cooper dont Universal Studios a recrée l’univers « glauque » dans une des attractions de son parc. Les brosses à dent chantantes Justin Bieber se sont quant à elles vendues à 63 000 exemplaires en un jour.

Les nouvelles technologies offrent également de nouvelles perspectives aux artistes. Les médias sociaux permettent par exemple de favoriser un lancement d’album. C’est l’option pour laquelle les One Direction ont opté par exemple. En proposant sur Internet des produits uniques, le groupe a largement fait le buzz autour de son album avant même sa sortie.

Enfin, il y a ceux qui n’ont pas besoin de ce genre d’opération pour rester en tête des ventes. Ray Charles, Les Beatles ou encore les Ramones continuent d’être des marques à part entière dont les produits dérivés s’écoulent parmi les membres de générations ayant à peine écouté leur musique.
Mise à part ces quelques légendes intemporelles, la musique reste au centre et ne fait que survivre en imaginant tant que faire se peut, de nouvelles sources de revenus.