La chirurgie esthétique dopée par le "syndrome Sarkozy"
11-04-2008
De plus en plus d'hommes âgés de 40 à 50 ans ont recours à des interventions chirurgicales de rajeunissement, sous l'effet du "syndrome Sarkozy", du nom du président français Nicolas Sarkozy remarié avec une femme plus jeune, a indiqué jeudi un groupe de recherche médicale.
De janvier à mars, les consultations pour des injections de Botox au Royaume-Uni ont bondi de 57% chez les hommes, par rapport à la période équivalente de l'an dernier, selon le groupe de recherche médicale britannique Haley.
Les opérations de réduction de la poitrine ont augmenté de 42%, celles de microdermabrasion (procédure de renouvellement des couches supérieures de l'épiderme) de 43%, ajoute l'étude.
L'engouement est suscité par le "syndrome Sarkozy", estime le groupe. "Les chirurgiens constatent que pour la plupart (des hommes), les opérations chirurgicales sont motivées par la jeunesse de leur nouvelle partenaire féminine (...) cela se double du syndrome Sarkozy ... lié à un second mariage avec une épouse plus jeune, ayant entre 10 ou 20 ans de différence d'âge", a déclaré Liz Dale, directrice du groupe.
Carla Bruni, 40 ans, est de treize ans plus jeune que le président Sarkozy, 53 ans.
"Un second mariage et les opportunités professionnelles sont les raisons les plus citées par les quadragénaires et quinquagénaires pour justifier le recours à une intervention chirurgicale", a-t-elle ajouté.
"Les résultats obtenus grâce à ces traitements légers comme le Botox (...) peuvent être spectaculaires et amener ces hommes à être plus sûrs d'eux-mêmes dans leur relation", ajoute le docteur Julian Northover du groupe Haley.
"Les principales zones pour lesquelles les hommes consultent sont les ridules marquées du sourire et les rides du front, principaux signes de vieillissement", ajoute-t-il.
© AFP