Avital Ronell revient sur l’ouragan Sandy à « New York, New York », citant Goethe et affirmant que « seuls les dieux et les poètes devraient essayer de prédire le temps », rappelant que, pour Kleist, « tout commençait à beben – être le tremblement », ayant recours à Freud remarquant que les peuples, face aux calamités, « ont le sentiment d’avoir échoué à rendre hommage à leurs ennemis ou à les avoir enterrés dignement ». Autant d’approches confirmant que, « après le séisme de Lisbonne (1755, entre 50000 et 100000 victimes), tout le monde était ébranlé, et à bien des égards on ne s’est jamais arrêté de trembler. »