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Il paraîtrait...

Publié le 01 mars 2013 par Ericguillotte
vendredi 1 mars 2013

- Il paraîtrait que certains jours, à certaines dates particulières, certaines envies d’hurler sa joie, sur les toits, dans les rues, et au monde entier, doivent s’écrire, pour se traduire. L’emphase est parfaite pour ça, elle permet d’en faire des caisses, et des tonnes, et des tonnes de caisses. Joyeux anniversaire. C’est le thème de la joie du jour. Youpi, même. Joyeux anniversaire à moi-même en quelque sorte, mais à ma chronique surtout. Un an de triple paragraphe, et, de gimmick phrastique, ou, d’accroche finale, ou, de slogan caudal, je n’ai jamais su définir cette phrase de clôture ! Un an sans manquer un jour, qu’il vente, qu’il pleuve, ou qu’il bugge ! Donc, un youpi ému est de circonstance. En toute humilité, mais en pleine fierté, IP, IP, IP, hourra !!!

- Il paraîtrait que c’est une chronique, un texte, une publication, un article, une gazette, un billet, une sorte de rubrique, une forme de potin, un bulletin quotidien. Il paraîtrait que je l’appelle ilparaitrait. Il paraîtrait que je dis aussi qu’on peut l’appeler IP, rajoutant la fameuse précision, pour les intimes. Il paraîtrait que la quotidienneté de son apparition explique à elle seule qu’elle apparait chaque jour, parait-il. Et pour apparaître ainsi chaque jour, elle se pare, il parait, de son plus bel apparat, enfin, elle essaie, parole de parent d’IP. Il paraîtrait qu’aujourd’hui est un jour particulièrement particulier, oui, parfaitement. Il paraîtrait qu’IP a un an, aujourd’hui même. Un âge où on demande souvent, pour un enfant, s’il marche. Est-ce qu’IP marche ? Elle réjouit son auteur, en tout cas. Car IP est une fille, car elle est plus chronique qu’article, pour son pôpa. Tout fier, très fier ! En toute humilité, mais en pleine fierté, IP, IP, IP, hourra !

- Il paraîtrait que certaines années durent un an. Mais pas toutes ! Généralement, entre un jour d’une année et le même jour de l’année suivante, il se passe un an. On le dit. Mais pas toujours le même an. Notamment si un des deux ans était bissextile. Et surtout si le jour comparé de l’an 1 par rapport à l’an 2 se situe après le 29 février de l’an 2 ! Ainsi, dire qu’entre deux dates il s’est passé 365 jours peut être une erreur, mais seulement certaines années. Entre le 1er mars 2012 et le 1er mars 2013, 365 jours se sont écoulés, si on ne compte pas le 1er mars 2013, vilains problèmes d’intervalle, et puisque, aussi, le 29 février 2012 précédait le 1er mars 2012, car, souvent, le mois de février précède le mois de mars, si, si, croyez-moi. C’est pourquoi je parle aujourd’hui d’anniversaire. Et c’est pourquoi la chronique du 1er mars 2013 est la 366ème depuis un an, car elle a été précédée de 365 chroniques antérieures, en un an. Certes, on aurait pu l’expliquer plus rapidement. Du 1er mars au 1er mars suivant, happy birthday IP. Certes. Mais lorsque la bougie est virtuelle, on peut faire durer le plaisir aussi longtemps que l’on veut ! En toute humilité, mais en pleine fierté, IP, IP, IP, hourra !


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