On est bien peu de chose
Et les fleurs déjà sont fanées dans le jardin des rêves.
Coupés par l’hiver, les chemins ne mènent plus nulle part
Et la neige a recouvert les tombes de ceux qui se sont tus.
Dans le froid et le silence gelé, un oiseau quelque part a crié.
Reste la forêt, immobile et nue,
Seul espoir d’un printemps qui tarde à venir.