Les corporations médicales ne savent plus à quelle potion se fier.
Fasse à la désertification médicale de la France, elles diagnostiquent un numerus clausus anémique et en réclament un sérieux aménagement, oubliant au passage que ce même numerus clausus est de leur fait pour lutter contre le risque de dépréciation de leur profession à l'heure de l'ouverture des universités poste 1968. Numerus clausus abusivement détourné par le pouvoir à fins d'économies sordides, avec le résultat que nous subissons.
Mais ce même numerus clausus, bien que revenu au niveau des années 70, avec l'ouverture de l'Europe et la reconnaissance internationale des diplômes, induit un fort transfert des étudiants frustrés de ne pouvoir étudier en France, vers d'autres pays prêts à les accueillir à bras ouverts. Et pour le coup, ces mêmes corporations, voyant leur pouvoir malthusien leur échapper, accusent l'État de laisser l'Europe contourner le numerus clausus au profit de médecins venus d'ailleurs.
Tout et le contraire de tout, Diafoirus s'en rejouerait.