Bonjour à celles qui possèdent une ombrelle
Bonjour aux zotres
Le portrait ci contre représente la première femme du peintre, Camille Monet et son fils Jean (1875). J'ai pensé à ce tableau cette semaine car il en est question dans un chapitre très intéressant de Sundborn ou les jours de lumière de Philippe Delerm dont la critique se trouve
ici.
Parallèlement Monet peindra une version de la silhouette de Suzanne tournée vers la droite. Des trois, ma versions préférée est la première parce que, contrairement aux deux autres, on y sent la vie, le mouvement tandis que les versions de 1886 me paraissent raides, artificielles.
Selon Ulrik, Monet ne fait que repeindre son oeuvre de 1875 et s'il ne peint pas les traits de la belle Suzanne c'est parce qu'il cherche à reproduire une fois encore la silhouette de la femme qu'il a aimée. Cette hypothèse prend tout son sens dans le roman de Delerm où les motivations profondes et les finalités poursuivies par les artistes sont au centre des réflexions esquissées.