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Au Mali et dans près de 20 autres pays, le fait que les transferts d’armes internationaux soient mal règlementés continue à contribuer au recrutement et à l’utilisation de garçons et de filles de moins de 18 ans dans le cadre d’affrontements – par des groupes armés et, dans certains cas, par les forces gouvernementales.
Alors que les négociations finales relatives au traité sur le commerce des armes (TCA) doivent se tenir aux Nations unies le mois prochain, Amnesty International demande une nouvelle fois à tous les États d’adopter un traité fort contenant de véritables règles pour la protection des droits humains.
"De récentes recherches effectuées par Amnesty International sur le terrain au Mali ont révélé une fois de plus les atrocités auxquelles sont confrontés les mineurs qui sont recrutés comme enfants soldats par les troupes gouvernementales et les groupes armés dans divers conflits à travers le monde, et sont parfois envoyés en première ligne", a déploré Brian Wood, responsable des questions liées au contrôle des armes et aux droits humains au sein d’Amnesty International.
L’immense majorité des États du monde s’opposent au recrutement et à l’utilisation de mineurs par les forces armées ou les groupes armés, car prendre part aux hostilités les prive de leur enfance et les expose à de terribles dangers, ainsi qu’à des souffrances psychologiques et physiques. Outre le fait qu’ils commettent eux-mêmes des violations des droits humains, beaucoup d’enfants soldats sont tués, mutilés ou victimes de viols et d’autres violences sexuelles.
Les règles proposées par le texte actuel du traité pour aider à prévenir les transferts d’armes aux États ou groupes utilisant des enfants soldats sont peu contraignantes. Les règles appelant au respect des dispositions du droit international relatif aux droits humains et du droit international humanitaire pourraient être contournées; la règle relative à la violence contre les enfants requiert simplement que les États "envisagent d’adopter des mesures réalisables", et les règles visant à prévenir les détournements de flux d’armes sont faibles – par exemple, les munitions ne sont pas concernées.
Amnesty International demande que ces lacunes soient comblées, afin que le TCA engage les États parties à empêcher les transferts d’armes risquant de contribuer à la violence contre les
mineurs, et notamment au recrutement et à l’utilisation d’enfants soldats.
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