ART - Triomphant, séducteur, ironique, irrévérencieux... A quand remonte le sourire dans l'art? Dimanche 3 mars à partir de 8h40, sur France 5, Laurence Piquet aborde la question de la rareté dans l'art de la plus subtile des expressions humaines.
J'ai eu le plaisir d'être invitée sur le plateau de La galerie, en tant que collectionneuse, critique d'art, et, surtout, fondatrice et conservatrice du Musée du sourire, premier musée virtuel créé en 1996.
En créant le musée du sourire, j'ai souhaité faire partager ma passion au plus grand nombre. J'y propose un parcours d'émotions et de découvertes à travers les âges, du premier sourire, celui de l'Intendant de Mari (- 2400 avant JC), bien plus ancien que celui le Cavalier Rampin (-550 av JC), et, aussi, celui du sarcophage des Epoux étrusques : Il figure les défunts tendrement enlacés, à demi étendus sur un lit dans l'attitude de banqueteurs, selon une mode née en Asie Mineure. Une civilisation du bonheur, au cœur de la Toscane, disparue au Ier siècle av JC.
Parmi les plus beaux sourires, ceux lumineux et solennels des sculptures d'Angkor au Cambodge, capitale de l'empire khmer fondée par Jayavarman II au IXe siècle. En Occident, le sourire a été très long à apparaître dans l'art. Il faut attendre l'ange sur le portail nord de la façade de la cathédrale de Reims (vers 1236) ou l'ange de l'Annonciation de Jan van Eyck (vers 1434) pour que ces premiers sourires timides ouvrent progressivement la voie aux maîtres qui en maîtriseront le trait subtil : Léonard de Vinci, Le Caravage, Franz Hals...
> visitez le Musée du sourire www.museedusourire.com
> voir ou revoir La Galerie sur www.france5.fr