L'homme chauve-souris de Jo NESBO
Quatrième de couverture :
Parce qu'une jeune Norvégienne a été sauvagement jetée d'une falaise à l'autre bout du monde en Australie, l'inspecteur Harry Hole de la police d'Oslo est envoyé sur place par une hiérarchie soucieuse de l'évincer. Ce qui n'aurait dû être que routine diplomatique va se transformer en traque impitoyable au fur et à mesure de meurtres féroces qu'Harry Hole refuse d'ignorer. Autre hémisphère, autres méthodes... Associé à un inspecteur aborigène étrange, bousculé par une culture neuve assise sur une terre ancestrale, Hole, en proie à ses propres démons, va plonger au cœur du bush millénaire. L'Australie, pays de démesure, véritable nation en devenir où les contradictions engendrent le fantastique comme l'indicible, lui apportera, jusqu'au chaos final, l'espoir et l'angoisse, l'amour et la mort : la pire des aventures.
Mon avis :
Le début de ma lecture était plutôt prometteur, j’apprenais des éléments intéressants sur l’Australie, sur les autochtones, l’intrigue se mettait en place lentement, bref tout allait bien. Puis, Harry Hole a eu rendez-vous avec une rousse et à partir de cet instant il est devenu tellement ridicule à mes yeux qu’il n’était plus du tout crédible et que le roman par la même occasion non plus :
« Brigitta se pencha en avant, au-dessus de la table. Harry se supplia de ne pas plonger les yeux dans son décolleté. Ce fut tout juste s’ils sentit son léger parfum, et inspira avidement par le nez. Il ne fallait pas qu’il se laisse abuser. » (p. 81)
Pendant et après ce rendez-vous qui l’a marqué durablement, Harry Hole passe son temps à « pouffer de rire » (p. 82, 87) Un homme qui pouffe moi je dis non.
En plus je me suis rendue compte que j’avais déjà lu ce livre il y a quelques années, que je n’avais déjà pas aimé, et que je ne m’en souvenais absolument pas, ce qui est franchement mauvais signe !
La bonne étoile d’Esther FREUD
Quatrième de couverture :
La timide Nell, Charlie la magnifique, Dan l’ambitieux, Jema la révoltée : tous croient en leur « bonne étoile ». Formés au très select Drama Arts de Londres, où ils se sont rencontrés, ils
rêvent de devenir des stars. La réalité sera-t-elle à la hauteur de leurs espérances ? Auditions improbables, agents injoignables, tournées miteuses, tapis rouge sans lendemain ponctuent leur
parcours semé d’embûches dans un monde dominé par l’ambition, la vanité et les faux-semblants. Seule Nell prendra le chemin de la réussite, mais à quel prix…
Dans cette comédie douce-amère, Esther Freud – qui fut elle-même actrice – pose un regard à la fois tendre et aigu sur ses personnages ainsi que sur les splendeurs et misères d’une profession
aussi exaltante qu’impitoyable.
Mon avis :
Ni plus ni moins High school musical : histoires de cœur de deux ou trois apprentis acteurs, leurs cours, leurs petits boulots, leurs amours, leurs déconvenus, leurs pleurs, leurs auditions... Trop c'est trop...
Autres avis : Télérama ; Lire ;
Clara
Quatre jours en mars de Jens Christian GRONDAHL
Résumé :
Au cours de quatre jours dramatiques, Ingrid Dreyer, architecte et mère divorcée, va être amenée à replonger dans les souvenirs de sa jeunesse solitaire et de son mariage raté, afin de comprendre pourquoi sa vie commence à ressembler à une impasse.
Mon avis :
Un récit nostalgique très statique, très psychologique, et finalement assez déprimant il faut bien le dire. Ingrid revit son passé, teinté de regrets, son avenir semble tout aussi opaque, et quant à son présent, il n’est pas plus reluisant : elle apprend en effet que son fils s’est rendu complice d’une agression envers un jeune homme. L’écriture minutieuse analyse au plus près ses sentiments, de façon trop détaillée à mon goût, créant une sensation lente, rapidement étouffante qui m’a poussée à abandonner ma lecture…
Télérama