La pédophilie est une maladie grave.
Une perversion assassine et atrocement destructive. Dans la plupart des sociétés modernes ce type de maladie est aussi un crime condamné par la loi.
La Thaïlande, où ce type d'attirance est culturellement acceptable, il fût un temps où c'était le paradis ds touristes sexuels. Peu à peu avec le temps, la communauté internationale a reésséré l'étau sur ce pays et, avec leur collaboration, on y a cueilli plusieurs pédophiles qui ont par la suite été jugé et condamné à servir des peines dans leurs pays d'origine.
Si bien que les prédateurs ont migré. Maintenant, c'est quelque 700 kilomètres plus au Sud que se sont relocalisés les déviants.
Le Cambodge semble le nouveau refuge des pédophiles.
Le tourisme est une activité économique en très forte croissance au Cambodge. Le nombre de visiteurs a carrément doublé entre 2000 et 2010. L'industrie touristique est la première source de devises du Cambodge et les fortes perspectives de croissance du secteur entraînent le développement de gigantesques projets à Siem Reap et Sihanoukville, entre autre, les deux principales destinations touristiques du pays. Est né de tout ça, malheureusement, un problème d'exploitation sexuelle des enfants qui cause aussi, la propagation du sida.
Et culturellement, avoir des relations avec des enfants, au Cambodge, est un crime aussi grave que de traverser la rue ailleurs qu'au passage à piéton chez nous. C'est à peine un crime. Ce n'est certes pas très important comme délit. Pas assez pour faire des suivis. À moins d'y mettre un prix.
Il y a quelques semaines, Radio-Canada nous montrait un troublant reportage d'Yvan Côté et de Mimi Wells sur le sujet. Troublant parce que ce type de maladie existe depuis Socrate et que l'inaction universelle semble se rapprocher de la paralysie.
La GRC, pas particulièrement la lumière la plus scintillante de notre guirlande justiciaire au pays, a bien tenté d'entrer en communication avec les autorités cambodgiennes sur le cas de ce Québécois qui sévit là-bas librement. Mais la coopération serait inexistante entre eux.
Les caméras de la société d'État n'ont pas de difficulté à retracer le criminel. Nous lui voyons le visage qui se cache de la caméra comme Lindsay Lohan voudrait se cacher d'avoir été surprise à sortir d'une boîte de nuit avec une bouteille de Vodka dans les mains.
Mais ce déviant, on le surprend à exister, librement, assis sur une petite moto comme il y en a beaucoup là-bas.
Existe-t-il plus gros comme symbole que la moto pour exprimer la liberté?
Il file à moto nous envoyant de la poussière de morve dans le visage et nous étouffant de son tuyau d'échappement moins toxique que celui qui se trouve dans son pantalon.
Ce qui dérange beaucoup dans ce reportage est ailleurs aussi. Quand on ne trouvait pas celui que l'on pourchassait, on plantait la caméra ailleurs et on trouvait pareil pédophile. À la plage, au resto, sur la rue, dans un aabr dansant, au vu et au su de tous, un homme d'âge mûr, blanc, accompagné d'un(e) enfant au teint foncé des cambodgiens d'origine.
Les manipulateurs n'en manquent pas une, et quand un enfant du Cambodge semble démuni, il n'y a rien comme le bon sauveur d'Amérique pour le combler. Ce qui donne un argument aux voleurs d'enfance pour les sortir du pétrin... et les plonger dans un autre.
Une cicatrice pour la vie.
Le manque de coopération évoqué plus haut c'est du point de vue de la GRC.
Mais pourquoi la Russie réussit-elle là où le Canada fait patate?
Dur d'égaler le manque de professionnalisme de la police Russe.
Les États-Unis aussi coincent du pédophile au Cambodge.
Les Britanniques ont fait condamner un pédophile, au Cambodge.
GRC veut-il dire Gérer Rarement Correctement?
Dérangeant de savoir que certains dérangés de chez nous n'ont qu'à s'expatrier afin d'asservir d'innocentes victimes.
Et que la GRC soit très rapide à investir les domiciles de gens qui font pousser de la marijuana qui ont pourtant une prescription pour consommation thérapeutique et que dans ce type de dossier, ls aient trois doigts dans le nez.
Dommage que GRC rime aussi avec baclé.