Tel que vous me lisez là, il est 23h47 et la journée est bien partie pour se finir comme elle a commencé. C’est à dire assis sur mon pieu, éclairé à la faible lueur de ma lampe Ikea, en train de fureter sur les internets. Accessoirement, j’ai aussi fini par fusionner avec mon plaid au vu de la température extérieure avoisinant les -6367°C, très exactement.
En attendant que les minutes s’égrainent, je passe de conversations twitter en conversations facebook, d’articles de blogs divers et variés en articles bien plus spécifiques, de films en jeux vidéos. De là à là-bas, de ceci à cela. Le tout sur un fond sonore hautement élevé et à fortes consonances punk. – J’en profite d’ailleurs pour remercier le gars qui a doté ma résidence de murs si épais. Non seulement j’ai pas à supporter les ébats de mes voisins, mais en plus je peux faire monter les décibels à 2h du mat’. Thanks bro !
Trêve de plaisanterie. La vérité est là, devant vous : J’ai aucune idée d’où je vais en alignant ces quelques mots. La seule certitude ici présente est le besoin d’écrire. Le besoin d’entendre le cliquetis des touches du clavier et le bruit de la barre d’espace que l’on frappe par habitude, par lassitude; Mettant fin à un mot alors même qu’elle donne naissance à un autre. Et par dessus tout il y a le manque de temps. Diantre, un putain de manque de temps ! Je me demande si vous arrivez à tout faire en une journée. Dire aux gens qui vous entourent tout ce que vous voulez leur dire. Passer du temps avec vos potes, que ce soit cette bande de gars éparpillés par les études – par la vie – ou ceux avec qui vous passez la majeur partie de vos journées. Et puis discuter, aimer, faire la fête, se reposer, étudier.
Pour être honnête, j’espère pas. Ça voudrait dire qu’on est tous la même merde. Pas seulement quelques uns.
Je vous dois cependant des excuses, pour vous avoir volé quelques précieuses minutes. J’ai l’habitude d’écrire ce qui me passe par la tête, mais rarement de façon aussi décousu et peu intéressante. Ça se mélange un peu là dedans. La faute à cette petite étincelle qui essaie de faire la place nécessaire pour devenir un grand feu. Quitte à foutre le bordel. Et en attendant le combustible adéquat – comprendre le courage nécessaire – elle vivote. D’intensité toujours différente, parfois capable de passer inaperçu et d’autres fois assez forte pour déclencher un feu de forêt.
On dit que l’on ne se rend compte de l’importance d’une chose que lorsqu’on la perd. S’éloigner intentionnellement d’une personne, pour un temps, serait alors la meilleure façon de lui faire ouvrir les yeux ? Ça vaut peut être le coup d’essayer.
Comprendra qui pourra : Mea culpa.