Ils m’agacent ces gamins qui jouent sous mes fenêtres. Ils m’énervent ces mioches qui hurlent et courent après leurs ballons. Ils s’haranguent, s’interpellent, rient font rebondir leurs balles sur MA vitre. Je sursaute, bondis, ravale mon cri, dissimule ma stupidité et ma peur, sous une colère sur-jouée, un emportement auquel personne qui me connaisse ne croit vraiment. Parce que, je vous le demande, que font les parents ? Je les vois de MA fenêtre, ils sont assis et papotent les inconscients, ils prennent tous leurs aises, confondent MA place avec un jardin public, une cour de récréation. Ils sont en vacances. Eux. Mais est-ce une raison suffisante pour interrompre mes rêveries de printemps, de liberté, de paysages et de voyages lointains ?
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