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Les familles de la Rue de la banque, ne voient pas grand chose venir

Publié le 11 avril 2008 par Torapamavoa Torapamavoa Nicolas @torapamavoa

PARIS - L'association Droit au logement (DAL) accuse le gouvernement de ne pas tenir ses promesses de relogement concernant les 374 familles qui avaient campé plusieurs semaines rue de la Banque à Paris fin 2007, et appelle à la remobilisation pour obtenir satisfaction.

Les familles de la "rue de la Banque" menacent de se remobiliser
AP
AP - Vendredi 11 avril, 12h55
"Quatre mois après le démontage du campement de la rue de la Banque, et l'engagement de l'Etat de reloger les 374 familles dans un délai d'un an, les relogements se font attendre", écrit l'association dans un communiqué diffusé vendredi. "A ce jour", selon elle, "19 familles ont signé leur bail, 25 ont reçu une proposition de relogement, et 214 dossiers ont été constitués".
"Depuis 4 mois, l'Etat aurait dû reloger un tiers des familles. Au rythme actuel, il faudra plus de 6 ans pour terminer les relogements. Pire, le rythme des propositions de relogement s'est ralenti au fil des mois: en mars, il n'y a eu que sept propositions", affirme le DAL.
L'association appelle à un rassemblement lundi prochain à 17h à Paris à proximité du métro Varennes, non loin du ministère du Logement.
Le 14 décembre dernier, un accord sur le relogement des familles avait été signé entre le gouvernement et les associations qui soutiennent ces mal-logés, au premier rang desquelles le DAL.
Dans un communiqué, le ministère assurait que "les solutions de relogement seront trouvées de façon progressive, dans le délai le plus court possible courant 2008, 143 dossiers actuellement réputés complets étant traités en priorité et les premières propositions pouvant être apportées dès les prochains jours".
Le 3 octobre 2007, les familles s'étaient installées sous une centaine de tentes sur un trottoir de la rue de la Banque dans le IIe arrondissement, juste devant un immeuble squatté depuis décembre 2006 par des associations dont le DAL.
Les associations exigeaient le relogement de ces familles qui vivent dans des hôtels, des foyers, ou chez des tiers dans l'attente d'un logement social. Le campement était régulièrement démonté par les forces de l'ordre et les familles dispersées avant de finalement revenir sur place et de se réinstaller. AP
http://torapamavoa.blogspot.com

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