La consommation de compléments alimentaires en automédication est plus fréquente chez les personnes dont le mode de vie est déjà sain et qui ont un niveau socioéconomique plus élevé, c’est l’un des enseignements de la grande étude cohorte NutriNet-Santé, relayé dans l’édition du British Journal of Nutrition. Au-delà, les auteurs rappellent qu’il est préférable d’opter pour un régime alimentaire sain plutôt que de recourir à un apport adéquat en nutriments. En automédication.
Alors que très peu d’informations sont disponibles en France sur la consommation de compléments alimentaires et les facteurs comportementaux associés, en particulier dans des groupes de population tels que les fumeurs, l’étude conclut que la prise de compléments alimentaires, en automédication, est moindre chez ceux qui présentent un facteur e risque de maladie chronique, comme les fumeurs, chez qui la supplémentation reste malgré tout importante, malgré les risques possibles dans ces groupes de population.
L’équipe de coordination de l’étude NutriNet-Santé de l’Inserm a étudié la consommation de compléments alimentaires en regard des facteurs sociodémographiques, comportementaux et alimentaires associés, sur un échantillon de près de 80.000 adultes participant à l’étude NutriNet-Santé. Etaient considérés comme compléments alimentaires ceux au sens réglementaire et les médicaments contenant principalement des vitamines et/ou des minéraux.