Pape Diouf mélange même politique et football et s’interroge : « Quelque chose me gêne avec le Qatar. Pour moi, c’est un peu « Janus aux deux faces ». D’un côté, un pays qui entreprend une démarche apparemment louable en s’offrant le PSG. Et, de l’autre, un Etat qui entreprend des actions très contestables. Je suis africain, et ce qui se passe aujourd’hui au Mali ne me laisse pas insensible. Il est à peu près démontré que les islamistes, dans ce désert, sont aussi financés par de l’argent qatarien. Je n’ai pas de preuve, mais cela me bloque. Je me dis que le football n’est qu’un prétexte » explique-t-il dans les colonnes du Parisien ce mercredi.
« Le fait que Paris ne soit pas le club le plus prisé de France, c’est aussi vieux que l’opposition entre le pouvoir central et la province. Au-delà de ça, la politique du chèque illimité est en contradiction avec les valeurs que je célèbre dans ce jeu. Quand je vois Beckham se comporter comme le premier supporteur, alors qu’il ne savait même pas où se trouvait le camp des Loges dix jours plus tôt, cela me semble étonnant, artificiel » a-t-il ajouté.
Retrouvez également l’actualité du PSG chez notre partenaire, Parisfans.fr