Suite à respectivement ces huit et cinq titres de Balam Acab, rien n’avait filtré en 2012. En ce début d’année, probablement dans le but de dépoussiérer un peu ce nom encore tout frais dans nos mémoires, l’Américain a décidé de nous offrir une compilation de cinq titres réunis dans Club Water Discus. D’après l’artiste lui-même, il s’agit de morceaux qui en rien ne reflèteront ses œuvres futures. En effet, il précise que ce sont de simples expérimentations de l’année passée qu’il a souhaité partager librement.
Dès lors, aucune critique n’est réellement permise, puisqu’elle ne serait nullement constructive. De toutes façons, on se rend bien compte que la qualité intrinsèque des cinq pistes a beau être présente, elle ne se révèle pas pour autant assez extravagante pour attirer notre attention au-delà de la simple curiosité.
Au final, je pense que personne ne se souviendra longtemps de Club Water Discus, qui est un EP qui va plutôt à l’encontre de ceux qui sortent habituellement. Il n’y a qu’à voir du côté de chez Burial chez qui ils sont tout aussi importants qu’un LP. Ici, au contraire, il est question de suivre le parcours d’Alec Koone, un peu comme le fit durant plus d’un an Amon Tobin en offrant très régulièrement sur son site des titres originaux ou live reflétant son activité du moment, c’est-à-dire son processus de création.
S’il y a bien un intérêt indiscutable de l’ère Internet, c’est bien celle de l’échange communicatif, comme l’est définitivement cette courte œuvre à ne pas dénigrer. D’ailleurs, elle a pour effet chez moi de vouloir retourner écouter ses deux travaux précédents, en plus de celui d’avoir l’impression de me retrouver en vacances. Bien joué, Alec !
(in heepro.wordpress.com, le 27/02/2013)
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