LE FILM: 7,5/10
Après dix ans d’absence, Jacques ressurgit dans la vie de Mado, aujourd’hui mariée et mère de Paul, un garçon de sept ans. La relation de l’ancien couple est entachée du deuil d’un enfant. Alors que Mado a refait sa vie, Jacques en paraît incapable et lorsqu’il rencontre Paul, c’est un choc. La complicité de plus en plus marquée entre Jacques et Paul finit par déranger Mado qui leur interdit de se revoir. Mais Jacques ne compte pas en rester là…
Pour son premier film de fiction, Sandrine Bonnaire choisit un point de départ autobiographique pour finalement traîter du deuil. Le tour de force de la réalisatrice est d’avoir éliminer tout pathos et tout aspect mélodramatique pour faire dériver lentement son film vers le thriller. Remarquablement interprété notamment par William Hurt et une surprenante Alexandra Lamy, J’enrage de son absence se distingue également par une écriture très fine et un vrai travail sur la forme. Prenant, étouffant et émouvant à la fois, ce premier long métrage promet à Sandrine Bonnaire un avenir de réalisatrice radieux!
TECHNIQUE: 7/10
Correct sans plus.
BONUS: 10/10
Outre des interviews des deux comédiens principaux et de la réalisatrice (qui revient sur l’aspect autobiographique du film), et les essais du jeune comédien, on a droit également à un excellent documentaire sur la préparation du film, passionnant!
VERDICT: 8/10
Un très prometteur premier film!
Disponible en DVD (19,99 euros) chez Ad Vitam dès le 5 mars.