Si vous voulez en savoir plus, voici un excellent sujet sur le compostage fait par La Maison France 5 et qui est passé le 9 janvier 2013. Celle qui explique le lombricompostage sur balcon, à la fin du sujet, c’est moi, interviewée par Abigail Mokienko.
Le lombricompostage, et bien c’est une habitude qui se prend très vite. Composter ses déchets végétaux est très simple et ne nécessite pas beaucoup de temps. C'est en plus une grande satisfaction de savoir qu'on fait un geste écologique en recyclant une partie de ses déchets.
La technique du lombricompostage au quotidien
Une ou deux fois pas semaine, je mets dans le bac mes
épluchures de légumes, un peu de vieux
papiers et je remue délicatement, le
temps de voir que mes lombrics sont en pleine santé, et je repositionne le
couvercle.
Rappelons-le, un lombricomposteur ne sent pas mauvais s’il est équilibré. On se rend très vite compte de l’équilibre nécessaire entre déchets carbonés (marc de café, papiers…) et déchets azotés (épluchures). Il dégage alors une belle odeur d’humus et de sous bois.
3 ou 4 fois dans le mois, je récolte le « thé de compost », liquide généré par le compost que je dilue à 1 pour 10 dans mon arrosoir et qui me permet d’arroser mes plantes sur le balcon, pour le plus grand bonheur de mes jardinières.
Désormais, je n’ai plus à transporter des sacs de terreau pour régénérer la terre de mes jardinières. Je dispose maintenant d’une belle quantité de compost à mélanger à la terre de mes pots, un apport tout à fait bénéfique pour cette terre qui perd ses richesses au fil du temps.
Ce qu’on ne met pas : les épluchures de pommes de terre (un peu contrariant car c’est à priori ce qu’on produit le plus, j’en mets tout de même un peu sans dommage), d’agrumes, d’ail et d’oignons.
Ce que je mets : toutes les épluchures de légumes, le marc de café, filtre inclus, les sachets de thé, les coquilles d’œufs, les boites à œufs en fibre (ils adorent), des journaux, du carton, pourvu qu’il n’y ait pas d’encre d’imprimerie. Les couper en petits morceaux facilite l’assimilation.
Comment ont-ils supportés les températures extrêmes ? Et bien plutôt bien. Nous sortons d’un hiver un peu froid, et les lombrics se mettent au ralenti et on voit qu’ils mangent moins. Ce qu’ils ont moins bien supporté, c’est les grosses chaleurs de l’été … et notre départ en vacances, j’ai dû racheter quelques vers à la rentrée. Je sais également que le lombricompostage peut se pratiquer en intérieur.
Et c’est tout ! Qu’attendez-vous pour « passer au vers » ?
En savoir plus Je reste fidèle la la Ferme du Moutta dont le site est très bien fait et chez qui on peut commander lombricomposteur et lombrics.
J'ai testé le lombricomposteur sur mon balcon : mes débuts en lombricompostage