Réforme du budget de l'Union: Les propositions allemandes

Publié le 11 avril 2008 par Danielriot - Www.relatio-Europe.com

L'Allemagne a fait connaître hier ses positions sur la remise à plat du budget de l'Union européenne (UE), décidée par les chefs d'Etat et de gouvernement lors du Conseil européen de décembre 2005

L'Allemagne présente sa position sur la réforme du budget de l'UE

Le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, a adressé au président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, une lettre indiquant les orientations que Berlin souhaite pour le budget commun des 27. Premier contributeur net au budget européen, l'Allemagne y développe cinq messages clés :

  • Saisir l'opportunité pour réformer. Le gouvernement allemand salue l'occasion de jeter un éclairage critique sur les structures héritées de l'histoire au sein du budget européen, d'évaluer les politiques, de préciser les objectifs de l'action européenne et d'adapter les instruments européens aux nouveaux défis. Cela vaut également pour les politiques structurelle et agricole.
  • Garantir une orientation tournée vers l'avenir. Le budget doit davantage prendre en considération le financement des nouvelles missions afin de renforcer la viabilité de l'Union. L'innovation et l'accroissement de la compétitivité et de la durabilité revêtent une importance centrale.
  • Prendre au sérieux la subsidiarité et veiller à la valeur ajoutée européenne. Chaque défi n'appelle pas une réponse financière. Dans beaucoup de cas, la régulation est plus efficace que les politiques de dépenses. Le financement national a priorité sur le financement communautaire lorsqu'il permet d'atteindre un objectif tout aussi facilement.
  • Equité de contribution. La répartition des charges doit se faire dans un rapport équilibré avec la productivité des Etats membres et la prospérité de leurs citoyens.
  • Simplifier le système des ressources propres. Les contributions des Etat membres doivent être orientées en fonction du potentiel économique, il n'est pas nécessaire de créer de nouveaux impôts européens.

AL