Citons d'autres faits ayant pu faire autant de scandales:
La vache folle et le retour des farines animales de porcs et de volailles autorisées à partir de juin 2013 pour les poissons d'élevage.
Les infections nosocomiales, avec des chiffres officiels américains qui font état de 19.000 morts dans ce pays en 2005.
Les produits alimentaires à base d’OGM dont 450 millions d’Européens en consomment sans toujours le savoir.
Puis ces études récentes, sans suite immédiate, comme celle réalisée en 2011 qui montre la présence dans le lait - de vache, de chèvre ou d'humain - d'anti-inflammatoires, de bêtabloquants, d'hormones et bien sûr d'antibiotiques.
Celle aussi de 2012, étonnante, d'une équipe de chercheurs qui a mis au point une technique de détection des résidus dans l'alimentation, en s'appuyant sur la chromatographie et la spectrométrie de masse. A été découvert dans les petits pots pour bébés - à doses très faibles il est vrai -, des antibiotiques destinés aux animaux, comme la tilmicosine ou la spiramycine, mais aussi des antiparasitaires, comme le levamisole, ou encore des fongicides.
Quel recul permet de certifier qu'à dose faible, mais répété au quotidien dans l'alimentation, toutes ces particules sont vraiment inoffensives pour la santé de l'être humain?
Il serait peut-être temps que le dossier sur l'élevage industriel et de la folie des antibiotiques sur l'enjeu de la santé publique, soit ouvert enfin, avec les chercheurs scientifiques, les responsables de l'agro-alimentaire, et les politiques gouvernementaux pour une vraie coordination.