Étude GSMA sur le secteur de la téléphonie mobile

À l’occasion du plus grand congrès mondial de la téléphonie mobile, l’association GSMA qui réunit 850 opérateurs de téléphonie mobile à travers 218 pays du monde, rend public son étude sur le secteur de la téléphonie mobile. Les conclusions révèlent que le marché de la téléphonie mobile compte à présent 3,2 milliards d’abonnés et le chiffre d’affaires de ce secteur représente 1 000 milliards de dollars (750 milliards d’euros). Cela constitue 1,4% du produit intérieur brut mondial.   Selon les estimations du GSMA, le secteur de la téléphonie mobile pourrait atteindre la barre des quatre milliards d’abonnés en 2018. Ainsi en 5 ans, la moitié de la population mondiale va posséder un téléphone mobile. Quant au chiffre d’affaires, il va progresser avec 700 millions de dollars au cours de 4 ans. Malgré ces données, l’augmentation de ce marché au niveau global pourrait se réduire en activité pour atteindre une croissance de 2,3% par an.   La croissance du secteur diffère d’un continent à l’autre. La région Asie Pacifique devrait enregistrer la plus grosse progression de 23% pour atteindre un chiffre d’affaires de 430 milliards de dollars en 2017. Le continent noir devrait afficher le bond le plus important. Son chiffre d’affaires devrait progresser de 25% au cours de 5 prochaines années pour passer à 70 milliards de dollars. Quant à l’Europe qui est affectée par une crise économique et qui subit une forte régulation des prix du secteur, le Vieux continent devrait enregistrer un recul de 2% du chiffre d’affaires du secteur de la téléphonie mobile. Grâce à une concurrence atroce et à une réglementation sévère, les abonnés européens utilisent de plus en plus la téléphonie mobile en déboursant moins d’argent. Les analystes de l’association espèrent que l’arrivée des réseaux mobiles de quatrième génération aura le pouvoir de redynamiser le marché européen des opérateurs mobiles.   Pour maximiser les investissements du secteur mobile, il est indispensable d’adopter un environnement réglementaire peu contraignant, de favoriser la concurrence et de développer de nouveaux modèles économiques.