Kevin Séraphin en difficulté

Publié le 26 février 2013 par Insidebasket @insidebasket
En progrès constants depuis son arrivée dans la grande ligue, Kevin Séraphin traverse actuellement une mauvaise passe, qui coïncide avec une bonne période pour sa franchise, les Washington Wizards. Lancés sur des bases catastrophiques de 4 victoires sur leurs 32 premiers matchs, les Wizards ont relevé la tête depuis avec 14 victoires et 9 défaites depuis.
Plusieurs raisons à cela, et la première est évidente. Blessé en début de saison, John Wall a effectué un retour intéressant (14.0pts, 3.2rbds et 7.5pds en moyenne par match), même si on le pense capable de faire encore plus. Le rendement de la raquette est aussi un facteur avec les bons chiffres et le temps de jeu en hausse ce mois-ci de Nenê (13.1pts et 7.5rbds en 32min) et Emeka Okafor (11.2pts et 10.4rbds en 28min). Celui qui pâtit de ces montées en puissance est malheureusement le pivot français, réduit à la portion congrue ces jours-ci. Les deux pivots sont parfois utilisés ensembles ou associés à Trevor Booker et Chris Singleton, plus mobiles et polyvalents que le pivot de l'équipe de France.
Kevin Séraphin ne cumule ainsi que 11min de temps de jeu sur ses quatre derniers matchs, restant sur deux DNP consécutifs, sans autre raison apparente.
"C'est dur mais je pense que je dois plus me concentrer sur le jeu" admet-il dans le Washington Post. "Je ne sais pas. En ce moment, je suis en difficulté, je dois travailler plus pour revenir."

En février, il tourne à 3.9pts à 39% aux tirs et 3.0rbds, des chiffres qu'il n'avait plus connu depuis février dernier quand JaVale McGee prenait encore du temps de jeu, avant d'être transféré à Denver. S'il ne veut pas manquer le train de la réussite chez les Wizards, Séraphin va devoir s'accrocher.
"Je ne veux pas coacher une équipe où les joueurs que je mets sur le terrain ne le méritent pas" indique Randy Wittman. "C'est important pour tout le monde de comprendre qu'on obtient ce qu'on mérite."

Si Kevin Séraphin n'est pas ciblé directement, nul doute que le coach des Wizards pense à lui en déclarant que le temps des cadeaux est terminé. A Kevin de montrer qu'il vaut mieux que ce que Wittman lui octroie ces derniers temps.