Je félicite Beppe Grillo dont le vrai nom et prénom sont Giuseppe Piero , toujours méprisé par les médias et qui a réussi son pari et donner un bon coup de pied dans la fourmilière en devenant la troisième force du pays mais le premier mouvement populaire. Si Coluche aurait été parmi nous, il aurait été le premier à le féliciter.nous devrions en prendre de la graine. Il a été méprisé, dénigré, moqué mais il a réussi son pari et aujourd'hui, il offre une visibilité à son projet et à relégué Monti, le candidat de l'Europe au placard de l'Histoire et devient le premier parti d'Italie en nombre de voix.
Extrait de l'article de ce site: http://www.rmc.fr/editorial/353178/le-vote-protestataire-plonge-litalie-dans-limpasse/ Ce vote de protestation est aussi un camouflet pour le président du Conseil sortant, l'ancien commissaire européen Mario Monti, dont l'alliance centriste n'arrive qu'en quatrième position, loin derrière le populiste Beppe Grillo, qui a axé sa campagne sur la dénonciation des "élites" pro-européennes et d'une classe politique "corrompue". Il était évident ces dernières semaines, au vu des foules rassemblées par le leader du Mouvement 5 Etoiles (M5S), que le courant populiste avait le vent en poupe, mais peu d'observateurs s'imaginaient qu'il puisse recueillir un quart des suffrages et devenir le premier parti de la Péninsule. Avec 25,5% des voix, il arrive juste devant le Parti démocrate de Pier Luigi Bersani (25,4%) qui s'est allié à la formation Gauche, écologie et liberté (SEL). "Le Mouvement 5 Etoiles est le véritable vainqueur du scrutin", a constaté Nichi Vendola, chef de file du SEL, qui prône une alliance avec Beppe Grillo. Cet également un revers cuisant pour Pier Luigi Bersani, qui était donné grand favori à la fin de l'an dernier, avec une avance de plus de dix points sur Silvio Berlusconi.
A 76 ans, Silvio Berlusconi fait quant à lui un étonnant retour, alors que ses adversaires l'avaient pratiquement enterré fin 2011, quand le "technocrate" Mario Monti l'avait remplacé au palais Chigi. Son alliance de centre droit réunit le Peuple de la liberté (PDL), son parti, et les fédéralistes de la Ligue du Nord. A la Chambre des députés, la maigre avance du centre gauche de Bersani est suffisante car la formation ou l'alliance arrivée en tête au palais de Montecitorio se voit automatiquement attribuer une majorité de 340 des 630 sièges de députés.
« Situation ingérable »
Au Sénat, où 158 sièges sont nécessaires pour disposer d'une majorité, les choses sont différentes. Après dépouillement de 99,9% des voix, le centre gauche était crédité de 121 sièges, les amis de Silvio Berlusconi en obtenaient 117, ceux de Beppe Grillo 54 et les centristes emmenés par Mario Monti 22 seulement. A la Chambre haute, la loi électorale en vigueur depuis 2005 prévoit également une prime au vainqueur, mais sur une base régionale. Les 315 sièges sont attribués région par région en fonction du poids démographique. "Nous nous dirigeons vers une situation ingérable, un pays ingouvernable", a déploré Mario Secchi, l'un des candidats de l'alliance centriste de Mario Monti. Même constat pour Stefano Fassina, économiste du centre gauche : "Il ne pourra pas y avoir de gouvernement stable et nous devrons revoter", a-t-il dit.
« Notre loi électorale on l'appelle : "la cochonnerie" »
Jean-Paul Accordo, rédacteur en chef adjoint du site Presseurop, spécialiste de l'Italie. Si les résultats bloquent l’Italie, il explique que c’est en fonction du mode de répartition des sièges qui se fait sur une base régionale. « Notre loi électorale est très mal fait, explique l’expert. On la surnomme « la cochonnerie ». Au Sénat, la distribution des sièges se fait sur une base régionale et donc plus une région est peuplée, plus elle aura de voix au Sénat. Cela vient contrebalancer les résultats à la Chambre des Députés. Ce qui fait que l’on peut avoir des résultats contradictoire. Au Sénat le centre gauche devrait avoir obtenu plus de voix que le centre droit mais en raison de la distribution sur base régionale des voix hé bien c’est le centre droit qui peut avoir plus de sénateurs ».