Chômage : les vieilles recettes de François Hollande

50 milliards d’euros, c’est le coût annuel de la politique de l’emploi en France, soit plus que le coût annuel de la dette. cette année encore, la cour des comptes s’est interrogée sur son efficacité. Doux euphémisme, alors que les chiffres du chômage grimpent sans interruption et devrait atteindre de nouveaux sommets ce mois-ci.
Le gouvernement de F. Hollande a montré qu’il était incapable d’influer sur les politiques européenne pour relancer l’économie. Au passage, quand il parle de croissance de quelle croissance parle-t-il ? Le plan Montebourg pour relancer l’industrie automobile (dont l’échec est retentissant !!) a montré par exemple l’archaisme de ce gouvernment pour qui croissance consiste à vendre et consommer plus de n’importe quoi.
Rien dans les projets de ce gouvernement pour dégager des investissements vers la transition écologique dont nous avons besoin et pour préserver notre espace de vie et pour relancer l’économie. Et nul doute que la future grande messe prévue sur ce sujet accouchera d’une souris, puisque de toute façons F. Holande a tout boqué par son absurde vision comptable de l’économie doublé d’une absence de vison tout court des enjeux pour la planète.
Alors il ne reste plus à ce gouvernement de plus de 30 ministres, empétrés dans leur consanguinité cognitive, qu’à ressortir des vieilles recettes d’emplois aidés.
On se souvient de la charge de Martine Aubry contre les “contrats de génération”, une usine à gaz qui ne fonctionne que par effet d’aubaine. Ceux-ci viennent dêtre votés et devraient démarrer dans les prochain mois. C’est sur eux que le gouvernement mise pour “inverser” la courbe du chômage. Ils sont bien les seuls à y croire.
Les emploi d’avenirs de leur coté démarrent très très mal. 100 000 sont prévus pour 2013, pour l’instant seulement 5 000 sont programmés. En Ile-De-France, c’est seulement 450 sur 14 000. Il faut dire que le régime de restriction budgétaire lancé par Sarkozy et poursuivi par Hollande a rendu les associations bien frileuse. Elles sont plus qu’inquiètes pour leurs salariés déjà en poste, difficile dans ces conditions d’investir dans un avenir que F.Hollande lui-même nous annonce comme toujours plus austéritaire.
Ce gouvernement à fait de la jeunesse sa priorité et les jeunes diplomés ont bien reçu le message : 17% d’entre eux cherchaient un emploi à, l’étranger en 2012, ils sont 26% en 2013. Au bout de 9 mois de pouvoir de l’équipe actuelle, les jeunes ont bien compris que l’ambition pour la jeunesse affichée par le candidat Hollande ne pourrait qu’accoucher d’une souris.

Artiche publié sur le blog “Ces nuls qui nous gouvernent”