PUNK-ROCK - Fans de Green Day, Blink 182, The Offspring et autre punk pop américain, cette galette est pour vous !
Le troisième album des français The Rebel Assholes habille son punk rock d'un peu de power pop… Influencés dans leurs débuts en 2003 par Burning Heads, pour qui ils ont eux l'opportunité de jouer en première partie lors de leur tournée en 2011. Les quatre musiciens de Montbéliard sonts forts d'une grande expérience scénique en France et en Europe. Ils tourneront ce printemps en faisant, notamment, l'ouverture de Sales Majestés.
ME AGAINST MYSELF est leur premier album, sorti en 2007, suivi de CLICK AND SAY YEAH en 2009, puis d'une compilation avec Dumbell en 2011 (Split Album). DEACTIVATED, le dernier disque en question, débute par une courte intro énergique qui amène un "Come In My Church" engagé au refrain boosté par les éternels choeurs… Les trois titres suivants, "Set Like a Machine" (dont ils en ont fait un clip), "New Generation" et "I'm Guilty" sont du même acabit. Petite pause (1'13 !) punk avec "Wait", histoire de se réveiller, et on repart pour une série de cinq titres courts et percutants très power pop au goût de « déjà-entendu »… Soyons francs, ça tourne bien, mais, si vous écoutez les radios fm qui nous gavent de groupes pop-rock d'outre-atlantique depuis des années, vous n'aurez pas l'impression que cet album soit vraiment différent… Le dernier morceau, "I Wish I Have", aux guitares électroacoustiques cette fois, termine cet opus sur un air folk, comme pour calmer le jeu… Suit, en bonus, le titre caché.
A l'écoute des albums précédents et de celui-ci, aucune évolution ne se fait sentir ; The Rebel Assholes reste fidèle à son style, à faire bouger les foules lors de concerts endiablés… Donc rien de transcendant, même si la prod est soignée, les riffs énergiques et les schémas respectés à la lettre, on se lasse malheureusement vite… un peu comme la neige qui tombe en ce moment (je sais, pas chez tout le monde!) : régulière et sans surprise ! Mais alors, finalement, pourquoi pas soutenir les groupes « de chez nous », au lieu des grosses machines ricaines citées plus haut…