Honte à moi, je ne connaissais pas ce guitariste jusque là. Son album, son jeu de guitare, sa créativité m’ont scié.
J’aime la guitare quand elle souffre et qu’elle se dévoue toute entière au morceau auquel elle appartient. Une guitare seule, n’est rien.
J’aime sa façon de moderniser le blues. Un son de gratte à la Muse. Des arrangements honteusement modernes mais des racines bien blues. Je ne vous parle pas de son toucher de guitare sur une 6 cordes grasse à souhait.
Il nous sort du blues cliché, poussiéreux, répétitif, sans surprise. En fait, on ne sait jamis trop à quoi s’attendre. On peut facilement se prendre un virage en pleine gueule alors qu’on ne s’y attendait pas. En même temps, si on s’y attendait, on se le prendrait pas, pas vrai Ayrton? (Pardon).
Voici un extrait. Courrez écouter son album.