Baudelaire Charlie transformait la boue en or. Kevin Cooley le suit et transforme la (fusée de) détresse en beauté. Comment opère-t-il cette transmutation ? Tout tient à la magie du Light Painting. Kevin utilise ces fusées de détresse que les méchants des films tirent généralement dans l’habitacle de l’hélico. Sauf qu’il est en pleine nature, et enregistre une trace unique d’une très grande pureté. Le Light Painting en a vu de toute les couleurs, entre instrument de travail de l’acolyte d’Henry Ford, de pinceau de Picasso, et j’en passe, mais jamais on ne l’avait connu aussi épuré et tendu qu’avec Mr. Cooley.
On imagine les difficultés de mise en œuvre de ce genre de photos: repérer un lieu, déterminer un site de tir, partir à des centaines de mètres pour placer l’appareil photo, commander le tir par un quelconque signal (une autre fusée, s’il n’y a pas de réseau mobile ? – des talkies walkies hipsie gipsie petit wikini). Kevin Cooley a aussi pratiqué le plane painting avec brio. On y reviendra…
Via PetaPixel