Une femme indigène a été exhibée durant le 19ème siècle dans toute l’Europe, et était appelée « la femme la plus moche du monde ». Elle a finalement été enterrée récemment à Mexico, 150 ans après sa mort.
Julia Pastrana souffrait d’une maladie génétique, son corps entier était recouvert d’un duvet, ainsi que son visage, et on l’obligeait à se montrer dans des shows. Elle était connue comme une erreur de la nature, on la disait comme le lien entre l’humain et l’orang outan, elle était d’ailleurs aussi surnommée « la femme-singe ».
Son manager, Theodore Lent, la maria et continua à l’exhiber dans des cirques. La jeune femme mourut à l’âge de 26 ans, 6 ans après son mariage, en donnant naissance à un fils. Lui aussi était entièrement recouvert de poils. Il décéda sur le coup.
Après sa mort en 1860, son mari, d’origine américaine, a embaumé son corps de façon à continuer à l’exhiber. Cela dura encore des dizaines d’années. Et Theodore Lent, se remaria avec une femme à barbe qu’il appelait la soeur de Juliana. Il la fit se pavanner dans des spectacles, autour du corps embaumé de la première.
En 1976 le corps de Juliana fut volé. Il fut plus tard retrouvé dans un garage, puis transféré dans les sous sols de l’Université d’Oslo, où il passa encore des dizaines d’années.
Elle a finalement retrouvé le chemin retour dans son mexico natal il y a environ deux semaines. cla est dû à une campagne de l’artiste Laura Anderson Barbata, campagne lancée en 2005 et qui demandait aux Etats-Unis de leur rendre le corps de Juliana afin qu’elle connaisse un enterrement digne de ce nom.
Est-ce qu’un être humain devrait être l’objet d’un autre ? Elle a finalement retrouvé sa dignité. Mais les Etats-Unis ont mis du temps à se décider. Bon sang…
Source : bbcnews